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Rentabilité et décarbonation croissantes chez Maïsadour

Christophe Bonno, directeur général, et Daniel Peyraube, président, lors de la conférence de presse de Maïsadour, jeudi 12 décembre, à Haut-Mauco (Landes).

Lors de sa conférence de presse annuelle, jeudi 12 décembre, Maïsadour a présenté un EBE en croissance de 14 % et sa volonté de poursuivre ses efforts sur l’agriculture régénératrice.

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Si le résultat de 2023-2024 de Maïsadour est légèrement négatif, au contraire des deux exercices précédents, le directeur général Christophe Bonno préfère se concentrer sur l’EBE. Et il se félicite : « Notre rentabilité est en croissance de 14 %. » Ceci grâce aux « bonnes performances » en semences, nutrition animale et accouvage.

Le chiffre d’affaires, pour sa part, s’établit à 1,98 Md€, en hausse car il intègre désormais les quelque 600 M€ de flux internes. À périmètre constant, il est « en légère baisse », à 1,38 Md€.

25 % de la sole avec des couverts non réglementaires

La coopérative landaise (4 300 salariés, 5 000 adhérents) continue en outre de mettre l’accent sur la décarbonation. Ainsi, 4 000 hectares ont intégré la nouvelle offre Licorn (« le nec plus ultra de l’agriculture régénératrice pour le maïs », selon Jean-Louis Zwick, DG du pôle agricole), des couverts végétaux non réglementaires ont été implantés sur 22 à 25 000 hectares (soit 25 % de la sole) et 450 bilans carbone ont été réalisés. Soulignons également la baisse de 17 % des émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie depuis 2021-2022.

Maïsadour planche, en partenariat avec Earthworm Foundation, sur la construction d’un programme d’agriculture régénératrice à l’échelle du groupe, en lien avec son projet stratégique « Ambition 2030 », présenté il y a un an. Il s’agirait de permettre aux adhérents souhaitant entreprendre leur transition agricole d’être accompagnés techniquement par la coopérative et de recevoir des incitations financières via la valorisation des matières premières (maïs, soja, poulet).

Delpeyrat : une part de marché en hausse mais des fermetures de sites

En cette période de fêtes, Delpeyrat a présenté des chiffres notables. « La part de marché de nos foies gras en GMS est passée de 9,4 à 19,8 % en deux ans », se réjouit ainsi Vincent Fleury, directeur du pôle gastronomie. Lequel applaudit aussi le « retour de la matière » dû à la vaccination contre la grippe aviaire. Toutefois, « le marché reste fragile ».

Comme annoncé en mars, les deux abattoirs de canards de Vic-Fezensac (Gers) et de La Pommeraie (Vendée) vont donc fermer dans les prochaines semaines. « Notre objectif est de fournir au moins une proposition de reclassement en interne ou en externe à chacun de nos salariés », conclut Vincent Fleury.

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